L’absentéisme monte en flèche, comment le faire redescendre

activité entreprise

 

Après l’arrivée en retard du salarié, c’est l’absentéisme qui fait partie du top 5 des problématiques du chef d’entreprise.

La situation de la longue maladie, n’est pas un sujet.

C’est l’absence de moins de 3 jours (ou délai de carence pour la sécu), de moins de 5 jours, qui perturbe le plus l’entreprise.

Ces absences désorganisent complètement et démotivent ceux qui travaillent.

 

En période d’épidémie de gastro ou de grippe, pas de sujet non plus, on arrive à faire avec.

 

Le problème c’est lorsque l’on creuse les « raisons » des absences.

Elles sont toujours valables légalement.

Le chef d’entreprise ne peut rien faire, le salarié semble protégé pendant ce temps.

 

Arrive le temps où l’entreprise souhaite suivre d’un peu plus près ces absences, faire un indicateur.

On se focalise alors sur la durée de chaque arrêt, le nombre de personne, la récurrence des arrêts…

C’est vrai qu’un employé qui est arrêté tous les 2 mois pose question.

 

Au début, on embauche des intérimaires, ça coûte, ça coûte en temps de formation, pas sûr qu’au final cela vaille la peine.

Cela commence à être intéressant en volume et dans l’hypothèse où le chef d’entreprise se sert de l’intérim et de l’absence pour réorganiser son entreprise, son service.

 

1er aspect, il y a le coût. Le coût du salarié absent ( même si prévoyance joue son rôle, le salarié reste inscrit à votre effectif)

2ème aspect, il y a le coût du recrutement par intérim et le coût de la formation

3ème aspect, il y a le coût de la désorganisation.

 

Le plan d’actions que je mets en place dès que je commence à traiter les symptômes de ce phénomène est très orienté juridique :

  • Communication avec les délégués du personnel que ce n’est plus possible, que des actions vont être déployées.
  • Déploiement des actions : entretien disciplinaire, contestation d’accident du travail ou maladie professionnelle, suppression de la subrogation, proratisation du temps présence dans le calcul des primes…

Surpris par le changement d’attitude, et surtout par l’impact paie que certaines actions produisent, le taux d’absentéisme se rétablit et revient à un chiffre acceptable (les vraies maladies)

Les salariés comprennent que les choses sont sous contrôle.

 

L’indicateur est suivi pendant une période de 2 à 3 ans.

L’indicateur démontre que votre nombre de jours d’absence équivaut en moyenne de 4 à 10 contrats de travail à temps plein.

 

comment accepter les demandes d’embauche de vos responsables de service, si vous avez 4 à 10 personnes absentes, remplacées…

C’est économiquement intenable.

Avec ces mesures, les salariés, les représentants du personnel comprennent bien et soutiennent vos actions.

 

Puis vous constatez que malgré toutes ces actions, il remonte en flèche.

C’est à croire que certains de vos salariés n’en n’ont rien à faire.

Il préfère gagner moins et rester chez eux,

 

Le problème si vous faîtes QUE ça ?

C’est que vous avez gagné 1 ou 2 ans de comportement acceptable, avec de vrai maladie.

 

Sauf que l’absence n’est pas seulement due qu’à la maladie !

 

Il est là l’écueil.

 

Si vous vous arrêtez à ce que tout le monde fait, aux règles légales, vous développez de nouveaux comportements par rapport aux motifs d’absence.

Et votre taux re-grimpe.

 

Vous vous retrouvez dans les mêmes difficultés d’il y a 3 ans, avec d’autres difficultés à gérer.

La vie est un perpétuel recommencement.

 

Pour obtenir des résultats acceptables en matière d’absentéisme, il faut mettre le plan d’actions décrit ci-dessus, c’est vrai, et pas seulement,

Et surtout, ne pas s’arrêter uniquement aux causes liées à la maladie.

 

Le plan d’actions doit être en «  working progress ».

 

ça veut dire en clair, que vos actions sont d’abord générales et globales, puis elles s’affinent, s’individualisent avec le temps, les événements.

Tout cela en respectant la loi bien évidemment, aucune discrimination, respect de la vie privée etc…

 

Le résultat ?

Des perspectives de solution vont apparaître en matière d’organisation, d’amélioration des conditions de travail, de management,

De gestion de la relation humaine.

 

Vous allez ainsi enclencher un nouveau cycle d’engagement.

Ces actions pourront vous paraître loin des règles de la gestion des absences,

Et pourtant elles auront un double ou triple effets bénéfiques.

 

Les bénéfices seront à la fois pour le salarié, et également pour l’entreprise.

Quel est le chef d’entreprise qui ne rêve pas d’un taux d’absentéisme inférieur à 3 %, des salariés motivés et engagés et une productivité doublée ?

 

Les travaux d’hercule ne sont pas faits en 7 jours. Pour commencer les fondations, je vous invite à prendre rdv afin d’étudier le plan de construction et le planning de votre organisation de rêve.

Soyons optimiste, sans être bisounours.

Lors de notre rdv, je peux au cours d’une heure d’échange et pour 2000 € HT, vous indiquer et dessiner les pistes d’actions, voire sur 2 ou 3 ans en fonction de votre situation.

 

Si vous souhaitez que le fasse pour vous ou que j’accompagne votre collaborateur( trice) en charge des RH, je ne peux matériellement accompagner que 3 entreprises par mois.

Vous l’avez compris, nous passerons en revue tous les aspects de gestion RH. Tout peut être optimisé intelligemment. Votre partition reste à écrire.

Ne tardez pas.

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