Il est passé de 10 à 97 salariés et regrette parfois d’avoir franchi le seuil

activité entreprise

 

Pas question de vous faire un mémoire, un doctorat de milliers de pages sur le franchissement de seuil des 49 salariés.

Je n’ai pas vérifié, il y a aurait UNIQUEMENT 10% des chefs d’entreprise qui oserait franchir le seuil !

 

D’autres s’organisent pour construire toute une nébuleuse de « petites » sociétés de moins de 20, de moins de 10, de moins de 49 salariés.

Cela peut être malin, cela dépend de l’objectif poursuivi.

 

Comme toujours ( dans tout les cas jusqu’à ce jour), nos lois ne se rejoignent pas, ne cherchent pas la cohérence..

Donc danger !

Lorsqu’il existe plusieurs portes d’entrées légales , »les contrôleurs » entrent…

Et votre Chateau de  » cartes légales » peut tomber.

L’essentiel est de connaitre les conséquences et de « provisionner » le risque ou de « savoir retomber sur vos pattes ».

 

Finalement la démarche est comme pour tout investissement, non ?

 

Et j’en viens à cet ETAT d’Esprit d’investisseur.

 

Les clients que j’accompagne ont osé.

Qu’est-ce qui fait que certains chefs d’entreprise passe le cap et pas d’autres ?

 

OK, je peux inclure les chefs d’entreprise qui ont préféré l’organisation en nébuleuse.

L’objectif était ( je peux le supposer) d’échapper  aux délégués syndicaux, aux réunions, aux négociations.

Pourtant, ils existent potentiellement dans votre entreprise,

vous faites vos réunions,

vous êtes obligés de « négocier »…

 

« Vous faites ce que vous voulez, comme vous le voulez et avec qui vous le voulez ? »

 

Les autres dirigeants qui passent le seuil, d’après vous : est-ce qu’il font ce qu’ils veulent, comme ils le veulent et avec qui ils veulent ?

ET bien oui:)

Ce sont tous ces chefs d’entreprises qui l’on baptise PME- ETI, qui ont fait le choix de  » jouer » avec les lois, d’en prendre le pouvoir.

 

Tout comme leurs investissements, ils intègrent cette dimension.

 

A un moment pour accéder à certains niveaux de marché, à certains clients,

pour augmenter son CA, sa visibilité, sa crédibilité, il faut grandir ou grossir.

 

Cela peut être un autre métier pour vous ?

Cela peut -être un autre investissement dans des compétences nouvelles, une délégation…

 

Vous seul savez si le jeu en vaut la chandelle ?

 

Et là j’en viens au Chef d’entreprise,

A sa personnalité, son ETAT d’esprit,

son esprit d’investisseur.

 

Il investit que si cela lui rapporte !

Y compris dans son personnel.

 

S…, Chef d’entreprise, dont je garde le nom confidentiel, comme je le ferai pour vous,

autodidacte ( 40 % des patrons du CAC 40…. Cela pose la question des enseignements, des études :)),

a repris l’entreprise de son père et l’a développée pour atteindre aujourd’hui 97 personnes.

 

Au moins 1 fois par mois, au début, il m’a dit qu’il n’aurait jamais dû passer le seuil des 49 !

Il aurait dû écouter sa mère 🙂

 

Il avait perdu SON  Pouvoir de direction, et les représentants du personnel, les délégués syndicaux fraîchement désignés,

se mettaient à coeur de valider leur intronisation auprès de leur Organisation Syndicale respective.

 

Il a pris le temps et la réflexion, assumer le coût a priori supplémentaire, de remettre tout cela au carré !

Cela a pris 2 à 3 ans.

Bien sûr, nous avons évoqué de « repasser sous la barre des 49 « …

On peut tout faire !

Sincèrement , je pense que l’idée est encore présente et deviendra mature dans peu de temps ( temps entreprise).

 

Elle deviendra mature, parce qu’il réfléchit  » comme un investisseur ».

Finalement, le droit du travail, c’est comme les lois fiscales, le droit commercial, la sécurité, les lois mécaniques, informatiques, mathématiques…

 

Il a compris  » POUR….. QUOI », il en est arrivé là.

Il sait qu’il faut  » en passer par là ».

 

Lorsque je lui pose la question : Comment devient-on chef d’entreprise ?

La réponse/ conclusion synthétique qui revient toujours :

« Vous savez, pour en arriver là et rester, j’ai investi « ,

« J’ai toujours investi. Je n’ai jamais pris de bénéfices, je les ai réinvestis ».

J’ai vu  » des autres chefs d’entreprise se cassaient la figure, à chaque fois, ils n’avaient pas investi ».

 

Pour S.., c’est la clé, sa clé…

Nous travaillons d’autres clés, d’autres dossiers techniques ( obligations légales, subventions, process, plan de succession,  nouveaux marchés, optimisation financière ( nerf de la guerre) etc..)

La vie de l’entreprise en clair.

 

Le constat, après s’être  » retourné » le cerveau ( certaines de mes questions ne sont pas sans influences :)),

il a décidé « d’INVESTIR » dans sa retraite.

Nous y travaillons,

Et je suis certaine que nous allons explorer l’idée de la nébulleuse,

pour le sécuriser financièrement

et parce qu’il sait que le potentiel est dans la croissance de son marché, de son effectif.

 

Il s’agit pour lui de s’adapter, de penser « autrement »…

Comme il l’a toujours fait depuis le début d’ailleurs…

 

Pour information, Je réserve 2 places par an pour accompagner les chefs d’entreprise  » investisseurs », pour titiller leur âme et leur retourner le cerveau.

C’est par là la prise de décision, 30 minutes de tel pour basculer dans le « mindset investisseur », il reste une place en 2020.

 

 

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