Pauses café et main aux fesses

activité entreprise

 

Les pauses café, c’est tous les jours,

Et même plusieurs fois par jour….

 

La main aux fesses, cela dépend qui ?

Cela dépend si vous êtes d’accord ?

 

Cela devient un vrai problème,

surtout quand c’est vu.

 

Cela devient le buzz dans l’entreprise.

 

Sujet « touchy », je vais essayer de ne pas me perdre dans les arguments…

Diverses et variés.

Oui il y a la théorie selon laquelle depuis le temps des cavernes, les hommes « fabriqués » pour être polygames n’ont de cesse de mettre la main sur la femelle du voisin.

 

Oui, la femme devrait savoir poser ses limites. Et si elle ne fait rien, qu’elle laisse faire….

Cela ne nous regarde pas me dit-on.

 

Est-ce un motif de licenciement ?

Comment faire pour ne pas aller aux Prud’hommes ?

 

Comment faire pour lancer un recrutement en sous-marin ?

 

Est-ce que cela vaut la peine de discuter, de recadrer avec les interlocuteurs ?

 

Est-ce que nous sommes dans un cas de harcèlement sexuel ?

 

5 minutes de brainstorming ?

 

Et si on se sépare du salarié Homme, parce que, elle, « on sait » ce n’est pas de sa faute…

Comment va-t-elle le vivre après, tout se sait..

Sa vie professionnelle, sa vie de couple, ses enfants, sa communauté….

Il parait qu’elle peut « être passée à l’acide » !

 

Lui, finalement, on se fout de sa relation avec elle, même s’il ne devrait pas se montrer dans l’entreprise, se faire surprendre…

Ce qui nous gêne le plus, c’est la perte de confiance.

 

Oui, finalement, on l’a recadré plusieurs fois, il est cadre, il doit être exemplaire.

 

Ok il prend moins et moins longtemps de pauses cafés.

Sauf qu’ aujourd’hui il s’organise pour prendre d’autres pauses « cachées » ailleurs dans l’entreprise.

 

C’est un glandeur du fond de la classe, près du radiateur.

 

Tout est dit.

La DRH examine le dossier pour déclencher la procédure.

Pas de temps à perdre,

Pas de risque à prendre,

Ce sera une rupture conventionnelle.

 

Peu d’année d’ancienneté, c’est le moment, il ne coûte pas cher.

On lance le recrutement sur l’Apec.

 

Reste à organiser l’entretien «  préalable ».

Tout réside dans notre art à lui faire comprendre qu’il doit accepter de partir «  sans bruit », presque en nous remerciant.

 

Au-delà des sourires, toute cette histoire nous peine, nous coûte,

il faut recruter à nouveau,

former à nouveau,

casser une équipe pour en reconstruire,

préserver l’image de la femme touchée.

 

Puis valider que nous ne sommes pas dans un cas de harcèlement sexuel, d’acte non consenti.

La peine s’élève à 45000 euros, les coûts de procédure avec le CSE dans ses ex-fonction de CHSCT, l’inspection du travail.

 

En résumé, des heures de réunions, de cogitations à démontrer que nous ne sommes pas dans un cas de harcèlement sexuel.

 

La cerise sur le gâteau, serait le départ de la femme objet de la main sur les fesses.

Autres service de l’entreprise touché par cette aventure.

 

Happy End, l’histoire de 2 adultes, a pour conséquence pour une entreprise un risque pouvant s’élever à 180 000 euros.

 

En tant que chef d’entreprise, que pourriez-vous faire  comme investissement avec 180 000 euros ?

 

Tel un pompier, pour éviter la propagation de ce type d’histoire à votre entreprise,

apprenez ce que vous devez faire en discutant de votre dossier ici

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