Pour une fois, la loi a simplifié les choses.
Un cadre peut travailler en jours et non en heures.
Sans oublier l’autre règle légale selon laquelle la journée de travail est « limitée » à 10 heures de travail effectif,
cette solution du forfait est bien pratique.
Plus de casse tête sur les heures supplémentaires.
Cela tombe bien, vous avez besoin que vos cadres soient « présents », règlent le maximum de problèmes,
Vous aident à dégager du temps pour vos propres activités.
Oui normalement, vous embauchez des cadres pour déléguer, régler tous les problèmes d’expertise, et aussi humains qui vous empoisonnent votre journée.
Vous êtes prêt à « payer » quelqu’un pour finalement obtenir du temps pour faire ce que vous aimez faire.
Tout est clair, beau au début.
L’enthousiasme est présent.
Le cadre embauché règle un maximum de problèmes, prend en charge de nombreux dossiers,
Vous êtes ravi,
Vous avez trouvé la bonne personne.
Vous soufflez !
Puis le temps passe, votre cadre, lui s’essouffle peut-être…
Il vous a démontré tout ce qu’il pouvait vous apporter, et il souhaiterait vous démontrer tout ce qu’il pourrait encore faire…
Vous n’êtes pas prêt, cela ne correspond pas forcément à votre stratégie.
Pourquoi changer quelque chose qui vous va bien au fond ?
Votre cadre, lui commence à compter,
à relire son contrat de travail.
Il a des connaissances juridiques ou il sait les trouver.
Soit vous lui avait signé un contrat de travail en forfait jour et il comprend qu’il fait » trop d’heures sup »,
il comprend qu’il peut en faire moins,
beaucoup moins.
Il lui suffit de pointer une fois dans la journée, c’est l’organisation que les entreprises ont mise en place le plus souvent.
Justement pour ne pas matérialiser les heures de présence au delà des 10 heures par jour…
Il comprend qu’il peut monter un dossier pour démontrer qu’il travaille beaucoup plus que 10 heures par jour ( envoi de mail à 5H du matin ou à 22H), envoi de mails pendant les congés, le Week- End…
L’imagination dépasse la réalité
il souhaite négocier une augmentation, une promotion, une formation, des jours de récupération en plus des RTT…
Il ne vous accroche pas avec ses arguments et creuse sur la définition juridique du forfait jour, qui le plus souvent vous renvoie à votre convention collective.
En 2013 ou 14, toutes les définitions du forfait jour, (sauf une, celle de la métallurgie), ont été taclées par la Cours de Cassation.
Depuis les branches se sont mises en conformité. Rassurez-vous 🙂
Cette définition » claire » reste pourtant vague pour les chefs d’entreprise PME.
Qu’est ce que la délégation du pouvoir de direction, jusqu’où un Président d’une entreprise de 50 ou 150 personnes va déléguer son pouvoir de direction ?
A quel hauteur de budget, va-t-il laisser l’autonomie à son cadre ?
Nous le savons, c’est très rare…
Vous gardez le pouvoir de décision quasi totalement.
Alors me direz-vous, qu’est-ce que je risque ?
La totale.
sur 5 ans.
Vu le niveau de rémunération de certains cadres spécialisés, je vous laisse faire le calcul vous même.
Le pire ?
C’est la propagation.
Non seulement avec vos autres cadres,
Et aussi avec vos autres salariés.
Tout le monde se met à recompter ses heures, ses temps de repos ou de récupération.
Vous vous retrouvez à remettre sur la table toute votre organisation en temps de travail…
C’est certainement la raison pour laquelle, on n’aborde pas le sujet en interne.
Vous ne voulez pas revivre le trauma des 35 H ?
L’ environnement réglementaire ne s’étant pas éclairci, au contraire.
Vous pouvez vous en douter :
Des dossiers comme ceux-là, on en gère un paquet dans une année quand, comme moi, on est spécialiste en accompagnement des chefs d’entreprise sur leurs dossiers employé-salarié les plus délicats.
Le fait est qu’il n’y a pas de solution qui répond à tous les cas de figure.
Car ils sont bien sûr tous différents.
Le mieux donc ?
C’est sans doute qu’on parle de votre sujet ensemble.
Vous pouvez postuler pour un rendez-vous avec moi sur cette page.