Pas de vision, puis-je licencier économique

activité entreprise

C’est devenu votre quotidien ?

 

Les clients se taisent, confirment plus ou moins leurs besoins, leurs commandes.

Vous avez investi pour de nouveaux projets les concernant, et vous ne savez pas si cela va finalement se faire ?

Vous savez que de trouver de nouveaux clients, de se faire « agréer », de former vos salariés sur de nouveaux produits va prendre plusieurs années.

 

Vous avez par ailleurs des informations de vos pairs, de votre secteur et « journalistiques ».

 

La visibilité à 3 ans, à 5 ans, il y a longtemps que cela ne veut plus rien dire !

 

Et vous avez besoin de votre personnel, de leurs compétences pour  » quand cela va repartir ».

 

Alors comment faire pour licencier économique ?

 

Etes-vous dans le cadre juridique du licenciement économique ?

 

Afin rafraîchir votre mémoire, Voici les informations légales que vous pouvez trouver sur ce sujet :

« Un licenciement pour motif économique est un licenciement effectué par un employeur pour des raisons qui ne sont pas liées au salarié lui-même. Ce licenciement est motivé par des raisons économiques, ayant pour origine soit une suppression ou une transformation de l’emploi du salarié concerné, soit une modification d’un élément essentiel du contrat de travail refusée par le salarié.

Les raisons économiques que l’employeur peut invoquer sont les suivantes :

  • des difficultés économiques,
  • des mutations technologiques,
  • la nécessité de sauvegarder la compétitivité de l’entreprise,
  • ou la cessation d’activité de l’entreprise (sauf si elle est due à une faute de l’employeur).

Il y a difficulté économique lorsque l’entreprise connaît une évolution significative d’au moins un indicateur économique tel que :

  • une baisse des commandes ou du chiffre d’affaires,
  • des pertes d’exploitation ou une dégradation de la trésorerie ou de l’excédent brut d’exploitation,
  • ou tout autre élément de nature à justifier de difficultés économiques. »

 

La lecture du texte semble claire !

 

Sauf que la définition des indicateurs économiques est soumise à l’appréciation des juges.

 

Et vous le savez, même sans contester les compétences des juges qui sont experts en droit, ils ne sont pas dans votre entreprise, dans votre secteur..

 

Ils entendent aussi vos délégués syndicaux, vos salariés…

 

Dans ce fameux « débat contradictoire », c’est à vous de prouver que vous êtes en difficultés économiques, que vous avez tout fait pour ne pas supprimer de poste et que la seule décision pour maintenir l’emploi de vos autres salariés, est d’enclencher un ou plusieurs licenciements économiques.

 

Vous connaissez votre entreprise, vos clients, vous connaissez vos salariés.

 

Vous savez au fond de vous même que vous êtes sur la tangente, voire sur le fil du rasoir.

 

Devez-vous, pouvez-vous attendre que la situation se dégrade pour  » prouver » que la dégradation de la situation économique de votre entreprise est réelle et sérieuse ?

 

Devez-vous attendre et prendre le risque de devoir, cette fois, licencier plus de personnes que vous ne pensiez ?

 

Combien cela peut-il vous coûter ?

 

 

Puis  » par chance », un retour de situation est toujours possible, finalement vous redémarrerez d’ici 1 ou 2 ans.

 

 

Avec l’application des critères de licenciement, vous n’avez pas la main pour  » faire partir » les salariés dans lesquels vous ne souhaitez plus investir.

 

Vous n’avez plus la main « pour garder » les compétences clés nécessaires au redémarrage de votre activité.

 

 

J’ai accompagné des PSE pour des entreprises  » devant un mur de commandes », ou avec une expertise  » unique » sur des niches…

 

Sans jugement, presque devant l’urgence de la situation économique, c’était la seule solution !

 

Mais quel gâchis ?

gâchis financier.

gâchis humain.

 

D’ailleurs, toutes sans exception, ont été rachetées, n’ont pas réussi à redémarrer seule.

 

Il est toujours très facile de dire « comment on aurait pu éviter cela » !

Il est souvent trop tard.

 

La solution réside à mon sens, pour partie, dans le mot ANTICIPATION.

 

Cette compétence, cette qualité du chef d’entreprise.

 

La solution est de s’extraire des définitions juridiques.

 

Je ne suis pas en train de dire qu’il ne faut pas suivre la loi, faire des choses illégales !

 

Mais nous parlons de situation économique, business !

Et là vous savez de quoi vous parlez.

 

Ensuite, le RH, le juridique doit servir l’économique, le business.

 

L’outil juridique ne doit pas devenir votre guide.

 

La prise de risque  » humaine », par des licenciements ou autres modes de rupture, s’inscrit alors dans votre réflexion business.

 

Que diriez-vous d’investir dans cet art de gérer ce risque pour finalement calculer un ROI de toutes les décisions ou actions prises en lieu et place de paiement d’indemnités, de condamnations ?

 

Que diriez-vous d’investir dans des modes de résolution de problèmes économiques et humains avec la satisfaction de tous, d’avoir « trouver la meilleure solution » au bénéfice de tous ?

 

Quel serait alors votre votre dynamique ?

Serait – elle en lien avec votre vision de redémarrage d’activité ?

 

Pour ne plus vous sentir seul à tourner toutes ces questions dans votre tête, et ne plus entendre uniquement un discours juridique, prenez un RDV téléphonique avec moi

 

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